Renaud, rouge sang
Renaud nous livre donc sa dernière galette, rouge sang.
Et si « Boucan d’enfer » était un peu l’album de la résurrection, très introspectif voire névrosé, « Rouge Sang » le remet sur les rails d’antan.
L’album démarre avec « Les Bobos », cette nouvelle classe qu’il nous décrit. Alors certes, il ne les aime pas trop mais admet en faire sûrement partie. Et à écouter l’album les thèmes abordés plairont à souhait aux Bobos : une bonne poignée de chansons d’amour, quelques unes engagées, et des moments de vie.
C’est aussi, en fin de compte, la marque de Renaud. Certes, sa femme a changé entre temps. Lolita n’est plus non plus d’actualité et une chanson montre qu’elle laisse place au dernier né, Malone. Car Renaud se dévoile encore beaucoup à travers cet album, sa source d’inspiration est à n’en pas douter Romane Serda, qui est évoquée dans la moitié de ses textes. Elle y est décrite sous tous les angles et toutes les coutures (voir le très bon texte « je m’appelle Galilée »).
Son titre, Rouge Sang, nous amène à penser qu’il renoue avec les chansons engagées. A vrai dire, ce sont plus des coups de gueule gentiment écrits que des textes explosifs et assassins. Il a retrouvé son flingue mais ce flingue a l’air aussi dangereux que celui qu’il braque vers Vincent Delerm dans un spot publicitaire.
Et pour reprendre les paroles de Delerm dans le spot en question et conclure, « le nouvel album de Renaud (…) c’est du Renaud ». On y retrouve les ingrédients qui ont fait son succès, son engagement devient plus citoyen que politique : on y perd en dénonciation mais on y gagne en tableau de société.
Et si « Boucan d’enfer » était un peu l’album de la résurrection, très introspectif voire névrosé, « Rouge Sang » le remet sur les rails d’antan.
L’album démarre avec « Les Bobos », cette nouvelle classe qu’il nous décrit. Alors certes, il ne les aime pas trop mais admet en faire sûrement partie. Et à écouter l’album les thèmes abordés plairont à souhait aux Bobos : une bonne poignée de chansons d’amour, quelques unes engagées, et des moments de vie.
C’est aussi, en fin de compte, la marque de Renaud. Certes, sa femme a changé entre temps. Lolita n’est plus non plus d’actualité et une chanson montre qu’elle laisse place au dernier né, Malone. Car Renaud se dévoile encore beaucoup à travers cet album, sa source d’inspiration est à n’en pas douter Romane Serda, qui est évoquée dans la moitié de ses textes. Elle y est décrite sous tous les angles et toutes les coutures (voir le très bon texte « je m’appelle Galilée »).
Son titre, Rouge Sang, nous amène à penser qu’il renoue avec les chansons engagées. A vrai dire, ce sont plus des coups de gueule gentiment écrits que des textes explosifs et assassins. Il a retrouvé son flingue mais ce flingue a l’air aussi dangereux que celui qu’il braque vers Vincent Delerm dans un spot publicitaire.
Et pour reprendre les paroles de Delerm dans le spot en question et conclure, « le nouvel album de Renaud (…) c’est du Renaud ». On y retrouve les ingrédients qui ont fait son succès, son engagement devient plus citoyen que politique : on y perd en dénonciation mais on y gagne en tableau de société.